Vidéomaton - The Festival's Video Booth
Vidéomaton
From tuesday to friday, the video booth is in front of the History Museum and is open between 6pm and 10pm. On saturday, it is open from 5pm to 10pm. On sunday, it is open from 4pm to 10pm.
To create a dematerialised but very real cabinet of curiosities, we invite you to bring back your memories and share them with us in a cabin dreamed up by the architects of studio 17.
Has the Festival de la Cité left memories behind in your mind? Good, bad, funny, striking, nostalgic, vehement, all your memories are good to share!
They will be compiled in a mini-series that will be available on our different digital platforms.
Your best memories, since 50 years
For it's 50th edition, the Festival de la Cité is calling for your best memories! Go through your memories and share your best anecdotes or your favorite moments with us. By sending us your memories, you participate in a raffle draw to recieve a signed poster of the 50th edition.
Send us your memories at projet@festivalcite.ch
1972
Né à Lausanne le 8 août 1938, Gil Pidoux élabore une oeuvre singulière et s’impose comme un couteau suisse du théâtre: comédien, metteur en scène, adaptateur, dramaturge ou encore, décorateur. Dans un contexte post 68, il cofonde le Festival de la Cité en 1972 dans le cadre de la Fête à Lausanne.
«Sous la cantine Henri Dès est à la table, il est venu écouter son ami Michel Bühler qui va partir en tournée au Canada» 24 heures, 1972.
«Car tout le secret de ce festival, c’est sa souplesse, c’est la liberté qui y règne, la gentillesse aussi: on s’y sent bien» 24 heures, 1972.
1972
Oh oui ce Festival me rappelle ma jeunesse !!!
Il y a 50 ans j’ai débarqué de Zürich où j’ai fait connaissance d’un « Welsch ». J’ai beaucoup apprécié ce Festival et j’ai essayé de comprendre les « belleletrien » dont mon futur beau-frère était actif. Toutes les années j’attendais avec fébrilité le Festival. Je faisais la promotion même jusqu’à Zürich, d’où ma famille venait pour ce Festival superbe et inédit. Encore aujourd’hui, installé depuis un demi-siècle dans la région de Morges, je me fais le plaisir d’aller flâner quelques soirs au Festival de la Cité au début de l’été et de suivre les divers spectacles. Au plaisir de vous retrouver en juillet et de fêter ensemble le 50ème anniversaire. Pour moi de la présence en Suisse romande et pour vous de la création du Festival de la cité.
Katharina Bezençon Chanel
1975
1979
[Mon] souvenir le plus vivant, qui doit dater de 1979: la 1è esquisse des Babibouchettes par Jean-Claude Issenmann à la place de la Madeleine (?) et l'émerveillement de ma fille de 3 ans qui a chantonné en boucle pendant des semaines: "chaussures, chaussures, les chaussures c'est casse-pieds!"
Bonne cuvée 2022, on l'attend avec impatience!
Ellen Di Clemente
1980
Dans les années septante et quatre-vingts, les Amis de la Cité géraient une scène du Festival de la Cité à la rue Vuillermet en un lieu appelé la Cour des Miracles, où une garderie s’installera dans les années nonante. Une cave attenante, baptisée Caveau des Artistes, deviendra au fil des années le rendez-vous incontournable des Festivaliers en quête d’un dernier verre. Des soirées mémorables se prolongeaient jusqu’à pas d’heure dans les brumes de l’alcool et les volutes de fumée.
Certains soirs, une figure incontournable de la marge lausannoise faisait son apparition vers une heure du matin. C’était Anatra, personnage d’origine russe que le destin avait clochardisé. On racontait qu’il avait reçu d’un membre de sa famille une bourse mensuelle qui devait lui être versée tant qu’il poursuivrait des études. Il en aurait profité pour tâter de toutes les facultés de l’université de Lausanne, sans jamais passer d’examens. Malgré sa bouche édentée, ses habits élimés et ses chaussures éculées, il avait un air fier sous sa chevelure blanche. Personnage énigmatique, il ne buvait pas d’alcool, mais venait volontiers partager la convivialité qui régnait au sein de ce caveau. Après avoir bu un verre d’eau, il entonnait des mélopées venues de l’Oural, qui donnaient le frisson aux fêtards dont les conversations bruyantes s’étaient tues dès les premiers couplets. Il repartait ensuite discrètement pour regagner son antre situé quelque part entre la rue de Bourg et le Rôtillon. Il vivait dans la misère, mais ne se serait jamais abaissé à faire la manche.
Alain Faucherre
1983
En 1983, l’organisation du Festival de la Cité se détache de la Fête à Lausanne qui l’a vu grandir et se constitue, deux ans plus tard, en association. Cette année-là, le Centre Dramatique de Lausanne présente La cruche cassée de Heinrich von Kleist mise en scène par André Steiger sur la Place Saint-Maur avec Bernard André, Ange Fragnière, Michèle Gleizer, Heidi Kipfer, Patrick Lapp, Stéphane Medlinger, Maria Mettral, Philippe Nicati.
1994
«Ce dont je me souviens, c’est en 1994, le spectacle Hôtel 0, un montage de textes érotiques par le collectif Pull Off (tout au début c’était un collectif avec de nombreuses compagnies. Pour ce projet, il y avait Liliane Hodel, Jean-Gabriel Chobaz, Denis Maillefer, Darius Peyamiras, Gianni Schneider, Joseph Voeffray et Anne Vouilloz). Le spectacle avait lieu dans les Anciens Magasins de la Ville (là où se trouve aujourd’hui le Pull Off et en partie le 2.21 qui a été créé cette même année). Le public était conduit par petits groupes dans des pièces à l’étage pour assister à de brefs spectacles. Au rez, il y avait un cabaret un peu osé qui avait été ouvert pour l’occasion et était très prisé du public»
Valérie Humbert, présidente du conseil de fondation Festival de la Cité.
1996
1999
Ci-dessous une photo du groupe rock HOLLYOOD HUNTERS sur la scène du Lapin-Vert (Olivier Hagmann) en 1999 (deux concerts)...
De g. à dr. : Paul Sissener (guitare), Pascal Degalier (Cal Degal, chant), Christian Schlatter (batterie), Patrick Riganti (basse), Patrick Macheret (guitare)... (photo Roger Juillerat/Le Matin).
Le groupe a donné d'autres concerts en 2000 et 2001, avec un autre chanteur: Olivier Singy.
Christian Schlatter
2001
Une vidéo du groupe Disfunktion qui se reformera cette année pour les 30 ans de sa fondation et 25 ans de leur 1er album…
Marc Jufer
2002
L’association du Festival se transforme en 2002 en une fondation. Elle prend le nom officiel de Fondation Festival de la Cité. Dans un but de professionnalisation de l’événement, le premier secrétaire général salarié, Jean-François Chapuisat est engagé. Cette année-là, le festival accueille notamment Brigitte Rosset, Karim Slama, Cuche et Barbezat.
2003
Je vous fais parvenir une série de photos prise en 2003, autour d’une animation d’expression artistique pour tout le public, intitulée Janus, qui a eu un vif succès. Cette activité se déroulait lors de mon exposition à la Galerie Corps & Scène (fermée aujourd’hui), rue Vuillermet.
Chantal Quéhen, artiste plasticienne
1997 - 2007
Pendant dix ans, la danse s’installe au Pré-des-druides. S’y produisent des chorégraphes Suisses tels que Philippe Saire, la Cie Alias, Fabienne Berger, Foofwa d’Imobilité, la Cie Drift, la Cie Utilité publique, Nicole Seiler, Josef Trefeli, Cie Linga, ainsi que des chorégraphes internationaux tels que Angelin Preljocaj, Eun-Me Ahn, Hofesh Schechter.
2007
On est en 2007. Mercredi soir, je crois. Il fait froid, très crû. Une petite pluie se met à tomber, fine et glacée. Soudain elle se transforme en grésil insistant qui agace la peau. Va-t-il neiger en juillet ? Tout se ferme rapidement et les rares badauds se mettent à l’abri. Les tireuses de bière regrettent de ne pas pouvoir servir des chocolats chauds. De toutes façons, la Cité est quasi vide ce soir. Record historique, le chiffre d’affaire total de la soirée sera inférieur à mille francs…
Georges Caille, président du Conseil de Fondation du Festival de la Cité de 2007 à 2008
2010
En 2010, le Festival de la Cité concentre ses activités sur six jours au lieu de huit. Cette année-là, Olivier Suter, Massimo Furlan et François Gendre propose Comment allumer une guirlande de Noël en plein été ? dans la rue de l’Académie.
2013
La Cité, c'est comme le Cully Jazz, de merveilleux souvenirs d'amitié, avec et sans musique. Arrosés beaucoup. Un lien qui permet de se rappeler à quel point la vie court et nous entraîne malgré nous. Ce vendredi 19 juillet 2013, nous étions tous réunis pour la fête des bénévoles à l'arsenic sauf erreur. Nous venions de passer une semaine absolument fantastique à gérer le back stage de la scène sous le pont Bessieres.
Des souvenirs et des rencontres incroyables. Humaines évidemment surtout. Nous étions les rois du monde. Et tenions tellement à cœur de recevoir comme des rois les artistes qui s'y produisaient.
Julien, pour l'équipe de l'arche de Noé
2014 - 2016
De 2014 à 2016, les travaux de rénovation du château Saint-Maire, de reconstruction du parlement vaudois et d’entretien de la cathédrale poussent le festival à étendre son périmètre et à trouver des terrains de jeu plus accueillants. La troisième édition en ville soulève une importante polémique.
2017
J’ai un souvenir très fort d’un concert de femmes algériennes qui s’étaient produites devant l’église St Laurent. Un spectacle très original qui m’avait touché car on a peu l’occasion de voir se produire un tel projet. Il émanait de ce spectacle une force, une authenticité et une humanité qui m’avait fortement frappé. J’ai aussi le souvenir qu’il faisait très chaud ce jour-là, cela avait donné une dimension encore plus puissante à ce spectacle. Je ne me rappelle plus sur quelle édition, 2019 ou 2018 ? (2017, Corbeaux, de Bouchra Ouizguen ndr)
Nicolas Gyger
2020 - 2021
En février 2020, la nouvelle d’une pandémie mondiale se répand, un mois plus tard les écoles ferment. La probabilité de la tenue des festivals d’été diminue de semaine en semaine. Le 22 avril 2020, le Festival de la Cité annule sa 49e édition. Le 3 juin, l’équipe du festival annonce l’organisation des Confins de la Cité, un événement «Covid compatible», à la jauge limitée qui se tiendra principalement à la Friche du Vallon et sur la colline du Languedoc. Ce sera le premier événement de cette ampleur en Europe.